Formation psychologique et psychiatrique
Dans chaque être il y a un trésor qui ne se trouve en aucun autre.


Programme de formation Traverses

TRAVERSES organise des formations de 1 à 3 jours en étant force de proposition ou en répondant localement à la demande de groupes ou d'institutions.
L’association TRAVERSES (référençable dans le DataDock depuis janvier 2018) développe une offre de formation visant au développement de la professionnalisation de la présence auprès de personnes souffrant de troubles mentaux
Les participants sont invités à améliorer leur capacité à entrer en contact et à soutenir une relation d’aide avec les personnes souffrant de troubles psychiques, que ce soit en institution psychiatrique ou dans des lieux d’inclusion sociale.
Elles s’appuient sur l’analyse partagée, lors de séances répétées de réunions en groupes restreints animés par des intervenants formés au travail groupal, de situations rencontrées dans l’exercice professionnel des participants ; des propositions de médiations verbales et non-verbales et des apports théoriques viennent à l’appui de la réflexion .
Ceci suppose d’intégrer les spécificités de la relation avec ce public particulier, et en particulier de leurs effets sur les interlocuteurs, mais aussi les spécificités du milieu psychiatrique ; ceci suppose également d’acquérir une meilleure posture dans le travail d’équipe, toujours requis et en même temps mis à l’épreuve par la pratique auprès de ce public.
Les publics visés sont les membres – salariés ou bénévoles – des équipes d’aumôneries hospitalières, les soignants dans les services accueillants des personnes malades mentales.




  • Méthode pour des échanges co-élaboratifs
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    Cette méthode est l'outil de travail de l'association lors de ses journées de formation.
    Un texte de Blaise OLLIVIER décrit la dynamique et les enjeux de la méthode
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    Vous pouvez télécharger le texte ici. 

    Alain AYMARD et Annie-Charlotte GIUST-OLLIVIER, praticiens-chercheurs au Centre ESTA (Centre d’Etudes Psychosociologiques et Travaux de Recherche Appliquée) accompagnent, à la suite de Blaise OLLIVIER, l’équipe de formateurs de l’association Traverses en Psychiatrie.

    Vous pouvez également télécharger ici
     un article d'Alain AYMARD, psychanalyste, sociologue, paru dans le n° 209 de la revue SOUFFLES et dans lequel il précise l'intérêt de cette méthode co-élaborative dans les formations que nous proposons.

    Les prochaines journées de formation


    LES 13 et 14 OCTOBRE 2022 à LYON "Nos pratiques à l’épreuve du corps";
    La plaquette pour cette formation d'octobre 2022 est à télécharger ici.  

    Les conditions générales de ventes de nos formations sont à télécharger ici.
     

    Le réglement intérieur pour les participants en formation est à télécharger ici.
     

    La description de l'offre de formation et les compétences visées avec les annexes spécifiques au Module de Formation A sont à télécharger ici.
     

    TRAVERSES organise des formations de 1 à 3 jours en étant force de proposition ou en répondant localement à la demande de groupes ou d'institutions.

    Pour tout renseignement : Patricia Mugnier, secrétariat de formation Traverses, 15 place de la Ferrandière - 69003 Lyon – 06 63 34 53 68
      traversesenpsychiatrie@yahoo.fr

    Les précédentes journées de formation


    les jeudi 4 et vendredi 5 novembre 2021 à Nantes.
    le thème est:« Nos pratiques à l'épreuve des différentes cultures ».



    Argumentaire : En psychiatrie comme ailleurs se pose de façon aigüe la question de l'accueil et du soin des personnes en situation d'exil. La souffrance psychique de populations soumises à des conflits, des situations de violence organisée, des déplacements forcés, est aujourd'hui une donnée commune et admise par tous. Nous rencontrons ces personnes dans notre vie quotidienne, mais aussi dans les lieux de soins en psychiatrie : victimes de troubles post-traumatiques, mais aussi parfois porteurs de troubles psychiques avant l'exil. La prise en compte de leur histoire pré-migratoire, de l'expérience de l'exil, du vécu post-migratoire est très importante. Et si la rencontre avec les patients nécessite toujours de mettre au travail nos représentations de la maladie, ici la dimension transculturelle est fondamentale pour penser leur accompagnement : « la clinique a une histoire et une géographie », nous rappelle la Pr Marie-Rose Moro. Les deux jours de formation proposés visent à nous aider à sortir des préjugés, des modèles « prêts-à- penser », à repérer les écarts entre ce que l'on croit savoir et ce qu'est l'autre, à nous décaler de notre ethnocentrisme : à sortir de l'exotisme qui fascine ou de la banalisation qui nie la différence. Nous aborderons la réalité du parcours des personnes migrantes à leur arrivée en France. Nous seront présentés les concepts clés de la clinique transculturelle, le poids des représentations traditionnelles de la maladie et des méthodes de soin dans une réalité maintenant mondialisée, l'importance de la langue, le primat du groupe. A l'aide de médiations, nous serons invités au repérage, par chacun, de ses représentations : à prendre la mesure de ce qu'est le « contre-transfert culturel », mouvement tellement important à faire pour se mettre à l'écoute, au diapason de l'autre. La méthode élaborative mise en œuvre à partir de récits de nos pratiques institutionnelles en petits groupes nous permettra de réfléchir sur la façon dont tous ces enjeux s'incarnent dans nos expériences singulières.


  • "ATTENTION A LA FOLIE !"
  • - Deux journées de formation à NANTES(44) - 2019

      La plaquette avec l'argumentaire est à télécharger ici

    QUELQUES EXPRESSIONS DES STAGIAIRES extraites de leurs évaluations :

    Cette expérience m’a permis de faire disparaitre pas mal d’appréhension que je vivais intérieurement Le fait d’écouter, d’exprimer, de partager à plusieurs un récit d’expérience permet de mieux comprendre ce qui se vit dans l’approche des personnes en fragilité psychique Ce qui revient en premier de ce stage, c’est un ensemble d’images, de paroles, de questions qui ont trouvé comme une cohérence. Cela m’offre « une caisse de résonnance » qui permet à chacun de trouver des échos. C’est une aide pour prendre de la distance. Personnellement, je suis repartie fatiguée de ces deux jours que j’ai trouvés très intenses…C’était à la fois, un mélange de joies ressenties et en même temps quelque chose de plus interrogatif pour moi : peut-être l’impression d’avoir accompli un travail plus intérieur, dû, en grande partie, aux travaux de groupe. La méthode élaborative m’a vraiment aidé, ce fut un travail de fond. Voici ce que j’en retire ; - Oser se livrer même de façon désorganisée, pour expérimenter la réorganisation à plusieurs, pour le bien de celui qu’on cite. - Faire le travail personnel dans les multiples rencontres, celle qu’on veut partager. - Comprendre pourquoi ce choix a fait résonnance en nous. - Accepter le défrichage du groupe qui, au passage, peut révéler nos failles du moment de façon bienveillante. - Oser cette parole fragile et personnelle qui implique le « Je », pour la rendre collective et constructive.
    - Ne connaissant pas la revue Souffles, je vais m’abonner car je sens qu’elle sera une aide appréciable pour réfléchir sur mon positionnement.


  • "OSER LA PRESENCE - NOMMER NOS APPUIS POUR NOTRE MISSION AUPRES DES PERSONNES MALADES MENTALES"

  • - Une journée de formation à ANGERS (49) - 2017
    - Une journée de formation à Paris - 2015
    Il s’agissait en 2017 de la reprise, pour le grand Ouest, d’une journée qui avait eu lieu, à Paris en octobre 2015 sur le même thème " Osez la présence", et qui avait connu un vif succès.

      La plaquette, la fiche d'inscription ainsi que la lettre d'invitation de la présidente peuvent être téléchargées ici

    L'ARGUMENTAIRE :
    "La fréquentation, inscrite dans la durée, de personnes souffrant de troubles psychiques oblige, si la vie « ordinaire » ne nous y avait déjà requis, à revisiter impitoyablement nos représentations de tous ordres. L'aumônerie en psychiatrie s'exerce en effet en « milieu extrême », auprès d'hommes et de femmes qui échappent aussi bien aux rituels habituels de la socialisation qu'aux canons ordinaires de la pensée.
    Si « Le christianisme se détache et s'excepte du religieux » (JL Nancy), brisant les catégories du sacré et du rituel pour les recomposer dans l'humain, nous devons savoir abandonner un vocabulaire usé, fatigué, parfois perverti et enfermant, pour symboliser autrement la puissance de vie qui donne raison à notre engagement et se trouve nourrie par sa pratique. Quel sens donner par exemple au mot « pastorale » ? N'est-elle qu'une « annonce », une « proposition », une « pratique » ou autre chose ? Qu'engageons-nous de nos convictions, de nos interrogations, de nos vacillements, pour qu'advienne dans la rencontre un espace de parole, de vérité, de liberté ?
    L'association « Chrétiens en Santé mentale » a voulu ainsi, il y a quelques années, se renommer « TRAVERSES en psychiatrie et autres lieux, qu’en est-il de l’humain ? » pour continuer à honorer son projet : ouvrir, à quiconque est amené à accompagner la grande souffrance psychique, un espace de pensée et de parole qui permette de trouver de quoi marcher encore. Elle a toujours voulu « parler vrai » au cœur des réalités complexes et évolutives de la psychiatrie où il s'agit de choisir l'humain dans ses merveilles et ses folies et de dire l'évangile avant le religieux.
    Au cours de cette journée de formation des textes relatifs à la vie spirituelle - en tant qu'elle est vivante – seront lus à haute voix, en petits groupes, par les participants. Entendus dans toutes leurs résonances individuelles et collectives, ils appelleront à leur tour des récits de rencontres en psychiatrie qui seront travaillés selon la méthode élaborative. Alors, se découvriront et se nommeront de nouveaux appuis et la possibilité d'oser autrement."

    QUELQUES EXPRESSIONS DES STAGIAIRES extraites de leurs évaluations :

    concernant les textes proposés


    - Ma première lecture personnelle ne m’a pas permis d’en mesurer toute la profondeur. Mais le travail en groupe ce matin a été riche et m’a permis de goûter la richesse de ces écrits. J’ai apprécié la richesse de l’expression de nos appuis qu’ils ont permise.
    - Le thème « oser la présence » et l’argumentaire m’ont incitée à participer à la journée.
    Les textes de Maurice Bellet « Notre foi en l’humain », « la traversée de l’en-bas », rejoignent bien ma pratique d’aumônerie en hôpital psychiatrique. Tout à fait d’accord avec « la vie spirituelle, c’est la vie simplement » dans le quotidien, le concret de notre vie, bien enracinée…dans l’amitié, la confiance et l’écoute des personnes en réciprocité.
    - Textes forts, denses, humains, spirituels. Textes de foi en l’homme. Textes reliés à l’Evangile. Textes résistants à ma compréhension spontanée pour aller plus loin intérieurement. Textes qui « ouvrent » non seulement à une plus grande humanité mais à une humilité. Peut-être aurait-il fallu un texte plus terre à terre d’échec apparent de la présence ? En fait ce que j’ai préféré, ce sont les pistes offertes à la réflexion qui ouvre à une contemplation. On ne peut que rester muet devant des paroles aussi fortes.
    - Merci pour les textes percutants qui nous ont été proposés.

    concernant la méthode de travail utilisée :

    - Je venais sans connaître vraiment avec la crainte du « jargon ». Et je découvre une parole partagée entre tous, une parole accessible et qui ouvre. Mes questions initiales sont toujours là mais je crois qu’avec du recul, cette journée va pouvoir nous éclairer…En tous cas elle m’ouvre le désir de vivre d’autres temps de recherche ensemble avec l’association ou d’autres. Merci !
    - J’ai apprécié la lecture des textes : « La traversée de l’en-bas » faite une première fois par une « lectrice » qui a su mettre les accents sur l’essentiel, lecture « vivante » puis un deuxième « lecteur » où d’autres aspects du textes sont apparus… L’échange sur nos pratiques m’ont paru très éclairants par rapport à des comportements que je ne saisis pas toujours, qui demandent respect et acceptation mais pas de solution, ni de réponse.
    - Je ne suis pas une habituée de la méthode élaborative, c’était une première pour moi.Vivre ensemble un chemin depuis la lecture d’un texte, sa réception plurielle partagée jusque et au-delà du partage d’un « récit » : raconter, entendre, relire deux histoires vécues dans le même mouvement conduit à des échanges qui ouvrent à plus de sens, qui livrent et délivrent, qui poussent en avant et respectent infiniment … Je crois que la deuxième étape n’était possible dans cette confiance là qu’en ayant vécu la première qui nous a offert un chemin commun et pluriel. Merci à celles qui, dans le groupe, ont recueilli et fait circuler la parole discrètement et avec justesse.
    - Travailler un texte comme ça en petit groupe est une manière pour moi de connaitre les différentes pensées de chacun. J’avais choisi le poème sur le regard. C’est une des choses qui me marque toujours quand je rencontre quelqu’un. Cette méthode m’a fait vraiment rentrer dans un climat de confiance ou nous nous sommes dévoilé petit à petit et cela a créé un bon esprit de partage au sein du groupe. La réflexion de la lecture nous a renvoyé à chaque fois dans notre mission et nous a permis de connaitre la fonction de chacun au sein de l’équipe d’aumônerie. Merci.


  • "DU COLLECTIF A L’EPREUVE, A L'EPREUVE DU COLLECTIF
    SINGULIER, PLURIEL : ENJEUX PSYCHIQUES ET INSTITUTIONNELS"
  • - Trois jours de formation à ANGERS(49) - 2016


      Vous pouvez télécharger ici l'ouverture du stage par le Dr Martine CHARLERY, psychiatre et présidente de l'association

      La plaquette est à télécharger ici


    L'ARGUMENTAIRE :
    La question du collectif hante notre époque du fait de la mise en tension aigue des représentations qu'elle suscite. L’idéalisation, la diabolisation en sont des formes perverties comme l’illustrent les dérives communautaristes ou sectaires.
    Nous pressentons bien que nos affiliations à des collectifs sont incontournables. Le collectif est autant une épreuve qu'un avenir. C'est dans le jeu sans cesse repris du singulier et du pluriel que l'humain fait sa trace. La créativité et la liberté d'instituer sommeillent en tout groupe qui sait reconnaître à chacun des énergies qui ne demandent qu'à naître.
    Le travail en psychiatrie suppose lui-même des collectifs contenants et structurants, au service de ces petites institutions singulières, formées, une à une, entre chaque patient et les personnes qui l'entourent.
    Le travail d'équipe, lieu de regards croisés, de confrontations, de disputes et de complicités... est un outil majeur du soin en psychiatrie, outil dont il faut prendre soin.
    Comment la singularité de chaque acteur est-elle tour à tour menacée ou étayée par le travail groupal ? Comment le collectif nous permet-il de rencontrer l'autre ...ou de passer à côté ? Comment risquer le dialogue, l'écoute réciproque, en déjouant l'indifférenciation, la langue de bois, le convenu, les peurs, les replis frileux ou le sectarisme ? Comment rester ou redevenir matrice de sécurité et de créativité, face à la maladie mentale ?
    Face aux patients dont la nature même des troubles les met hors des collectifs ordinaires dont ils dépendent souvent bien plus que nous pour leur survie, ces questions prennent toute leur acuité. Nous les mettrons au travail en petits groupes, guidés par la « méthode élaborative ». Différentes techniques d'expression, verbales et non verbales, seront proposées. Cette proposition s'adressait à tout professionnel ou bénévole engagé dans l'accompagnement de personnes souffrant de troubles psychiques.


  • "AUX RISQUES DE LA CONTRAINTE
    ENJEUX PSYCHIQUES, THERAPEUTIQUES ET INSTITUTIONNELS"
  • - Trois jours de formation à FRANCHEVILLE(69) - 2014

      Vous pouvez télécharger ici l'introduction au stage du Dr Martine CHARLERY, psychiatre et présidente de l'association

      ainsi que son intervention sur la question religieuse

      Vous pouvez aussi télécharger le poëme qu'Alain AYMARD a écrit en écho au stage


    L'ARGUMENTAIRE :
    "En psychiatrie, la lutte nécessaire contre le « tout sécuritaire » ne doit pas nous faire oublier qu’il est des situations de souffrance psychique où la contrainte (d’une hospitalisation, d’une chambre d’isolement, d’une contention…) s’impose, comme protection et comme premier temps de la possibilité d’un soin, de la possibilité d’une alliance quand l’unique parole ne suffit plus.
    Mais…comment le patient qui vit sous la contrainte d’un traitement ou d’un enfermement pourra-t-il croire que la vie sera un jour gagnante ?
    Comment le soignant peut-il croire à son cœur de métier si tout s’évalue à l’aune des contraintes budgétaires, administrative et sécuritaires ?
    Alors, à quelles conditions les contraintes peuvent-elles être source
    non pas de soumission, d’asservissement, d’hébétude
    mais de subjectivation, de vie, de créativité ?

    Il n’y a pas de naissance psychique sans passage par des contraintes qui limitent et orientent.
    Les concepts théoriques de castration, de frustration, de privation et de manque peuvent nous éclairer. Ils nous disent à leur manière ce qu’il en est de la dynamique du désir dans le quotidien, et de ce côté-là, on n’a jamais fini d’en découdre. Sans contrainte, il n’y a pas d’autre ! S’indigner, se révolter ou fuir n’empêcheront pas les contraintes de s’exercer.
    Risquer de les traverser est toujours une aventure dont nul ne sait l’issue.

    Ainsi tout espace institutionnel met en jeu des pratiques de contrainte qui ont besoin d’être analysées et élaborées.

    Nous travaillerons en petits groupes, guidés par la «méthode élaborative».
    Différentes techniques d'expression, verbales et non verbales, seront proposées.
    Le stage est en lui-même un laboratoire où seront expérimentés des moyens pour aider à penser les pratiques auprès des personnes en souffrance psychique."


  • "AUX PRISES AVEC LA HAINE NOS PRATIQUES EN QUESTION"
  • - Trois jours de formation à ANGERS(49) - 2012

    L'ARGUMENTAIRE : "La haine mène sa danse dans les institutions comme à l’intime de chacun. Les discours idéalistes et les bons sentiments n’y peuvent rien ! Dans l’ordinaire du quotidien, elle avance masquée sous la forme de l’indifférence, du manque d’attention, du jugement, tout autant que de manière explosive et violente, incontrôlable. Ça déborde… La haine alors nous saute à la figure ! Dans un monde professionnel où abondent les protocoles de bonnes pratiques, qu’est-il prévu pour la rencontre de l’autre et pour ce qu’il en advient ? Eprouvé puissant, parfois dévastateur, la haine est pourtant aux fondations de l’humain avant même l’amour, comme Freud nous l’a appris : la haine nous fait et nous défait tout à la fois. Si nous osons la regarder, nous pourrons mieux travailler à ses destinées dans la relation à nous-mêmes et aux autres. Reconnaître, nommer cette part d’ombre, la part honteuse et monstrueuse, n’est pas chose aisée d’autant qu’elle met à mal les idéaux du sujet et des institutions.
    Le stage se propose d’approcher ces dynamiques dans les champs clinique et institutionnel. Comment sommes-nous confrontés à ces questions dans notre expérience professionnelle ? Quelles voies frayer pour que la haine ne soit ni occultée ni refoulée mais nommée et élaborée ?
    Nos pratiques seront éclairées et enrichies de ne s’être pas dérobées à ce questionnement. Nous travaillerons en petits groupes, guidés par la «méthode élaborative». Différentes techniques d'expression, verbales et non verbales, seront proposées. Le stage est en lui-même un laboratoire où seront expérimentés des moyens pour aider à penser les pratiques auprès des personnes en souffrance psychique."

      Le discours d'ouverture du stage de Martine Charlery, psychiatre et présidente de l'association est à télécharger ici
    En conclusion du stage, Alain Aymard décrivait à travers quels chemins, la haine peut naître, vivre et mourir ouvrant par là d’autres horizons ou le « vivre ensemble » devient autre.
      Vous pouvez télécharger ici son intervention

    Pour tout autre renseignement :
      traversesenpsychiatrie@yahoo.fr